Pour la première fois, Philippe Druillet raconte sa vie, dont le point de départ tragique se situe au sein de sa propre famille : fils de parents activement collaborateurs durant la Seconde guerre mondiale, il reçoit son prénom en hommage à Philippe Henriot, secrétaire d'État de l'Information et de la Propagande du gouvernement de Vichy.Très vite, Philippe Druillet va fuir son milieu familial pour devenir, des années plus tard, le génial créateur d'un monde situé aux antipodes de ses origines. Delirium raconte la jeunesse d'un artiste sous les toits de Paris, Mai 68, les excès en tout genre, sa rencontre avec sa femme Nicole et le patronage fidèle de René Gosciny, qui disait de lui : « J'ai vu beaucoup de dessinateurs, mais celui-là est entré chez moi et j'ai compris qu'un nouveau maître était né dans notre métier. »
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